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Scandale / Affaissement d’une maison qu’il mettait en location : un ancien fonctionnaire de Laurent Gbagbo accusé d’avoir mis en danger la vie d’autrui, le concerné dément et accuse…

Dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 octobre dernier, une catastrophe s’est produite au sein d’une maison, un studio, situé dans la commune de Cocody-Faya (Génie 2000). A l’intérieur, une grande partie du sol s’est affaissée, mettant en danger la vie de la dénommée J.Z, qui habite les lieux. Heureusement, la jeune dame s’en est sortie indemne. Elle a perdu cependant, de nombreux biens matériels. Selon J.Z, la maison qui a pour propriétaire, M. Djebi Irié, un ancien Directeur général de l’Ecole nationale de l’administration (ENA) sous le régime Laurent Gbagbo, a été mise en location, ce dernier sachant qu’elle était construite sur une fosse septique.

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La version de J.Z

« Il a bâti sa maison sur une fausse septique et il n’a jamais déclaré cela. Ça fait 4 ans que je vis dans cette maison. C’est un studio que je loue à 40 000 F. Le jeudi 17 octobre, vers 20 heures, j’ai constaté une irrégularité au niveau du sol de ma douche. J’ai contacté le propriétaire et il m’a demandé de déménager. Je lui ai dit que je ne pouvais pas, vu l’heure tardive. Il a été négligeant. Moi, de mon côté, je ne pouvais pas m’imaginer de l’ampleur de la situation. Aux environs de minuit, lorsque j’étais couchée, une grande partie du sol s’est affaissée dans un gros trou. Heureusement, j’ai pu en sortir sans égratignure. Les pompiers, alertés, sont venus sur les lieux, et ont récupéré quelques affaires. La police est aussi venue et a fait son constat. La même nuit, j’ai contacté le propriétaire (M.Djebi), sans succès. Ce n’est que le lendemain, aux environs de 10h, que j’ai pu l’avoir. Il était confus. Il a reconnu que la maison était construite sur une fosse septique. Il ne l’a pas nié », nous a déclaré J.Z, qui ajoute avoir entamé des négociations avec M. Dje bi, pour un arrangement à l’amiable.

« Nous sommes partis sur la base d’une négociation pour qu’il me dédommage. Il m’a demandé de faire l’inventaire de ce que j’avais perdu et de me rendre ensuite chez lui. J’y étais (le vendredi 18 octobre) entre 16h et 20h, mais nous avons parlé sans toucher le problème. Il voulait retourner et voir si les affaires correspondaient à ce qui était écrit », a poursuivi la jeune dame.

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Une somme de 200 000 F versée

Si J.Z a révélé avoir recu la somme de 200 000 F de M. Dje bi, soit 120 000 F de remboursement de sa caution et 80 000 F pour ses soins, elle entend cependant être dédommagée pour les affaires qu’elle a perdues dans l’affaissement du sol de la maison. Mais M. Djebi la ferait tourner encore en bourrique.

La réponse du concerné

« Il (M. Dje bi) m’a tout de même remboursé la caution qui s’élève à 120 000 F, ainsi que 80 000 F pour les premiers soins. On devait se croiser le 26 octobre, mais il m’a appelé pour demander de lui remettre les clés pour les travaux. Je n’ai pas pu, parce que malade. Plus tard, le fils du monsieur m’a appelé pour gérer cette histoire. Lundi (28 octobre), il dit qu’il ne se reconnait pas dans l’inventaire que je lui ai remis. Je veux juste qu’il me dédommage. Mais il me tourne en bourrique », a argumenté J.Z qui espère surtout que des constructions sur des fosses septiques soient évités à l’avenir, de peur que d’autres personnes en soient victimes comme elle.

« Tout ce que je veux, c’est un arrangement à l’amiable et non chercher à m’enrichir. Je veux qu’on évite à l’avenir de construire sur des fosses septiques pour éviter des drames ».

Après avoir échangé avec J.Z, nous avons contacté M. Dje bi pour entendre sa version des faits. S’il a reconnu qu’il y avait bel et bien un affaissement, il a affirmé cependant, qu’il ignorait que sa maison était bâtie sur une fosse septique.

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« Je ne savais pas que ma maison était bâtie sur une fosse septique. Je l’ai constatée comme tout le monde. Quand vous confiez votre construction à un entrepreneur, vous ne pouvez pas savoir s’il y a fosse septique ou pas. Il m’a rassuré qu’il n’y avait pas de danger. De plus, je n’ai jamais mandaté mon fils auprès de la fille pour gérer cette affaire », a nié M. Dje Bi avant de confirmer avoir remis de l’argent à l’infortunée.

Seule la justice doit trancher
« Je lui ai remis 200 000 F, soit 120 000 F en remboursement de sa caution et 80 000 F pour ses premiers soins. Après cela, j’ai demandé à la fille de me remettre les clés pour que je fasse mon contrôle mais je n’ai toujours pas la clé de ma maison », a-t-il ajouté.

A ce stade de l’affaire, c’est la parole de l’un contre de l’autre. Seule la justice pourra trancher. Nous y reviendrons certainement.

Joe Midelli

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