Invité à la 17e édition des Kundé qui s’est tenue à la salle des banquets de Ouaga 2000, Sidiki Diabaté a conquis tous les convives. Ce n’est pas l’épouse du chef de l’Etat du Faso qui dira le contraire, elle qui n’a pas pu tenir sur sa chaise. En effet, la première dame a esquissé quelques pas de danse au rythme de la musique de l’enfant prodige du Mali.
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Le lendemain, au Palais des Sports de Ouaga 2000, Sidiki Diabaté a fait danser et chanter les plus 6000 personnes qui ont fait le déplacement pour l’After-Kundé. C’était fabuleux. Il fallait voir le public déchainé, insaisissable, bravant le service de sécurité pour se rapprocher de l’artiste, demandant selfie pour les uns et photos pour les autres.
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Avec une très grande humilité, le Kid de Bamako donnait satisfaction à chacun. Tout s’explique dans l’histoire Sidiki Diabaté, à travers l’enfance difficile qu’il a vécue. Il le raconte mieux lui-même. ‘‘Quand j’étais enfant, j’ai eu un accident. A la suite duquel j’ai été l’objet de rejet. J’étais méprisé. Beaucoup de personnes ne voulaient pas me sentir. J’en ai vraiment souffert. Voilà pourquoi dans ma situation de gloire, je suis très heureux de ce que ceux qui m’ont rejeté hier, viennent me dire aujourd’hui que je suis le meilleur.
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Ce sont beaucoup d’entre eux qui m’acclament aujourd’hui. J’en suis d’autant plus heureux qu’ils n’ont jamais pensé que j’allais avoir ce succès et un niveau de vie, relativement meilleur que le leur. C’est un fait de Dieu et je l’accepte ainsi.
Le seul conseil que je peux donner, c’est de ne sous-estimer personne, quelle qu’elle soit et où qu’elle soit. Même si c’est quelqu’un qui vide une poubelle, essayez de l’aider mais ne le rejetez pas. Il faut croire en lui, il a potentiellement un talent, un don enfoui en lui.’’ Explique celui qui est devenu l’icône de la musique urbaine malienne.
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Sidiki Diabaté est très sollicité pour des concerts au Mali comme à l’extérieur. Il multiplie les singles, tous basés sur l’amour et qui ont beaucoup de succès et font l’unanimité auprès de son public.
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