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Tina Glamour dénonce la vente des CD d’Arafat à 350 FCFA: ”…c’est un crime musical…”

Que ce soit par le BURIDA (bureau Ivoirien des Droits d’Auteur) ou de façon individuelle, la lutte contre le piratage les œuvres discographiques des artistes est toujours d’actualité. Il n’y a pas longtemps, la reggae star Alpha Blondy surprenait des adolescents en train de brader à vile prix sa dernière production dans les rues.

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Le coup de gueule que vient de lancer Tina Glamour, la mère de la légende du couper décaler, DJ Arafat s’inscrit en partie dans cette veine. Elle ne comprend pas que la création d’une icone comme Ouon Ange Didier soit vendue à vile prix sur des surfaces bien connues :
‘’ Cette vidéo pour vous dire que l’heure est grave… J’ai posté aujourd’hui sur ma page un problème qui est très sérieux. On ose vendre les CD du King du couper décaler à 350 FCFA. On peut croire à ça ?’’ s’est-elle interrogée avant de mentionner que DJ Arafat a égayer le quotidien des ivoiriens quinze années durant.

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La colère de la chanteuse est d’autant plus profonde qu’elle révèle qu’une entreprise de commerce en ligne présente en Côte d’Ivoire est impliquée avec estampillé sur les CD, le nom d’une Major :
‘’…On ne peut pas prendre son CD, mettre JUM***, la maison de distribution Universal et je tombe sur la nouvelle hier soir qu’on vende les CD de moi mon enfant à 350 FCFA, NON, c’est un crime, c’est un rime moral, c’est un crime auditif, c’est un crime musical…’’.
Pour mémoire, l’œuvre dont parle Tina Glamour est l’album ‘’Renaissance’’ du Daïshikan, sortie le 28 décembre 2018 et pour lequel il s’était lui-même et son label lancés dans une campagne de promotion au moment où l’artiste traversait un boycott de la part de certains médias.

Diaman Emmanuel

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