C’est tout jeune qu’il a quitté son pays pour Londres. Il avait juste 4ans à cette période (en 1997) lorsque son père (homme battant) décide de s’installer dans ce pays avec sa famille d’une fratrie de 8 gosses.
La vie n’a pas toujours été aussi rose pour le jeune footballeur ivoirien Wilfried Zaha qui s’est vu loger dans un appartement de 3 chambres pour 11 personnes. Parfois il était conduit à l’école par des voitures qui tombaient toujours en panne.
Je me souviens que mon père m’emmenait à l’entraînement dans des tacots qui tombaient toujours en panne. A présent, je peux enfin gâter mes parents après tout ce qu’ils ont fait pour moi.
Mon père a pleuré quand je lui ai dit d’arrêter de travailler dans l’école primaire de ma petite sœur. Il a 70 ans, mais il est du genre à vouloir se lever à 06 heures pour aller courir. Je suis fier de pouvoir lui dire : “Papa, tu peux prendre ta retraite et profiter de la vie, tu n’as plus besoin de faire tous ces efforts, tu as tant fait pour moi”.
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Je suis fier et heureux de pouvoir prendre soin de mes parents. Je suis parti incognito de mon pays ; et je suis revenu en héros 20 ans après (en 2017) même si je n’ai pas l’impression d’avoir réussi de grandes choses. C’est pour cela que le maillot ivoirien est si important pour moi : les gens me donnent tout cet amour, croient en moi, et j’ai tant à accomplir. A-t-il fait entendre.
Pour lui le bien-être de son père et le drapeau de son pays passent avant tout. C’est aujourd’hui une fierté pour Zaha d’avoir accompli tout ceci et surtout en mouillant le maillot ivoirien.
Dylaurette YOUKOU
