Interview/ Braising Girl : Fabrice Sawegnon, son arrivée à Life TV… elle dit tout ! (1ère partie)

Dans une interview début octobre 2024 avec Abidjanshow.com, Inès Maïva Aïdara Aya alias Braising Girl s’est confiée sur divers sujets dont son arrivée à Life TV, Le Vrai Match, sa vie hors caméra, etc. Une causerie sans filtre.
Comment démarre une journée pour Braising Girl ?
Déjà, elle ne commence pas tôt. Parce que je finis l’émission (le soir : ndlr), le temps d’arriver à la maison, il est minuit environ. Donc, j’ai cette habitude de ne pas dormir tôt. Je suis un couche-tard et bien évidemment un lève-tard. Les gens qui travaillent dans l’administration se réveillent par exemple à 6h, moi, ça arrive que je me réveille à 11h-12h.
…
En général, après le réveil je me brosse les dents. Je prends mon bain, je mange. Puis, je traîne jusqu'à 18h. Après, je quitte la maison pour le travail.
Donc, pas de petit-déjeuner ?
Non, il n’y a pas de petit-déjeuner dans mon programme.
C’est grand, ici… Tu vis seule ?
Non, c’est la maison familiale, celle de mes parents. Ils ne sont pas là en ce moment. Il y a moi, la nounou, deux cousins (une fille et un garçon).
Dis, comment ont été tes vacances en août et septembre 2024 ?
C’était bien. Elles ont semblé longues pour les téléspectateurs mais courtes pour moi. Je n’ai pas fait grand-chose. J’étais censée aller aux États-Unis, finalement je ne suis pas partie. Mais j'ai été en Chine pour une dizaine de jours. Le reste du temps, j'étais ici.
Le constat est que tu ne fais plus de vidéos depuis ton arrivée à Life TV…
C’est vrai, je reconnais que mon métier d’animatrice télé a pris le dessus. Mais je peux toujours avoir des idées. D’ailleurs, elles me viennent comme ça, on peut être en train de parler et puis ça vient. Avant, je n’avais pas cette contrainte professionnelle. Donc, dès que j’ai une idée, aussitôt je fais la vidéo.
J’étais plus présente sur les réseaux sociaux. Maintenant, je reporte et il arrive que j’oublie. Sinon, c'est une réelle transition, passer de web-humoriste à animatrice télé. J’estime que c’est une grâce, Dieu merci. Je ne suis peut-être pas la meilleure, mais je ne suis pas la pire.
T’imaginais-tu faire ce métier un jour ?
Non. J’ai fait des études de droit, j’étais un peu plus focalisée sur le notariat. Et après, je suis partie aux États-Unis. J’ai trouvé que le Droit était trop sérieux pour moi. Je fais du business management dans l'idée d’avoir ma propre entreprise. Mais ça (les vidéos d’humour : ndlr), c’était juste comme un passe-temps, quoi. Ensuite, au fur et à mesure, c’est devenu une réelle passion. Puis, j’ai eu l’opportunité de travailler à Life TV.
Quand cette opportunité se présente, tu n’hésites pas ?
D’abord, on m’a fait la proposition avant que je rentre définitivement des États-Unis. Je suis rentrée en Côte d'Ivoire en janvier 2021 et j'ai reçu le message de M. Fabrice Sawegnon (PDG de Voodoo Group: ndlr) fin août. Je devais retourner aux États-Unis pour mes derniers cours. Donc, je reçois le message la veille de mon départ. Il m’avait au préalable contactée pour une émission radio. La radio, ça va, parce qu'on ne te voit pas. Là, il me dit qu’il vient avec un projet d’émission télé.
Comme je partais aux États-Unis, il me dit qu’il n’y a pas de problème. Le jour où tu déposes tes valises en Côte d'Ivoire définitivement, sache que le lendemain tu as un boulot. En partant, j’ai ça en tête, je me dis que c’est une opportunité, autant la saisir. J’ai déjà une audience. Et quand je reviens, je propose un salaire qui me permet de vivre convenablement. Ça a été la même transition pour Eunice Zunon, Prissy la Dégameuse, les Buzz de Flora… Quand je suis partie, je savais désormais ce que je voulais.
Et lorsque tu reviens ?
Quand j’arrive, je ne lui dis pas tout de suite. Je me dis que je viens de finir mon semestre, j’ai mon diplôme, je vais souffler un peu. J’ai commencé officiellement à Life un mois plus tard, le temps qu’on s’accorde sur les clauses du contrat et tout. Tu sais, quand tu n’es pas dans ce milieu-là, tu n’as pas envie qu’on te la fasse à l’envers. Finalement, on s’est entendus.
Côté salaire, il te fait une bonne proposition ?
Oui, décente. Il m’a demandé combien je veux comme salaire. Ce que je dis, il valide.
Sans discuter ?
Il ne discute pas. Quand je lui ai dit ce que je voulais, il m'a dit okay. Ça a été validé là, sur place. Et puis, après tu gravis un peu les échelons.
Un salaire dans une fourchette de combien ?
(Elle rit). On va laisser ça. Mais j’ai un salaire à six chiffres.
100 000 francs CFA c’est aussi six chiffres…
Six zéros derrière je veux dire. On ne va pas rentrer dans les détails. (...) Mais j’ai une relation très fusionnelle avec mon boss. Il est plus que mon boss, il est mon papa, comme je le dis souvent. Au-delà de tout, je peux aller le voir “boss, c’est chaud”, l’emmerder. Ce n’est pas le genre de patron inaccessible, qu’on ne peut pas approcher. C’est un leader. Il est à l’écoute de tout le monde.
L'idée de l’émission Le Vrai Match est venue de lui ?
Je pense. Quand j'étais sur La Réunion (émission de Life Radio : ndlr) et sur les autres émissions radio, il m’a dit que ce n’étaient pas des programmes qui me correspondaient réellement. Parce que c’était trop carré. Il dit que je suis la version féminine de Willy Dumbo. Je suis fofolle, donc il ne veut pas qu’on me mette dans une sorte de cage, il veut qu’on me laisse me libérer. Chaque fois, il disait qu’il fallait une émission comme ça. En général, je parlais beaucoup de relations humaines, surtout entre homme-femme. Il a eu cette idée et ils l’ont développée avec l’équipe éditoriale.
(A suivre)
Réalisée par François Yéo
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