SINAC 2025 à Douala : Le grand rendez-vous africain de l'audiovisuel

Douala ( Cameroun ) va accueillir le monde des medias et les professionnels du Secteur du 25 Avril au 1 Mai 2025 à l’occasion de la troisième édition du Salon International du Cameroun (SINAC ) avec pour thème « Révolution numérique et Audiovisuel Africain : Intelligence artificielle et TNT, Défis et Enjeux pour une Afrique compétitive ».Avant le déroulement du SINAC 2025 Mme Yolande Bodiong, l’organisation a répondu à nos questions
MT: On va entamer la 3e édition du SINAC , quels vont être les grandes lignes de cette nouvelle édition connaissant les grands défis qu’ai confronté le secteur de l’audiovisuel africain
YB: Pour cette troisième édition, il faut savoir que le SINAC met le pied dans le plat, c'est-à-dire qu'on vient avec la partie marché qui va être l'innovation principale de cette troisième édition. Il faut savoir que les deux premières éditions ne sont restées que sur la réflexion, mais là aujourd'hui, on met en connexion les acteurs de l'audiovisuel afin de nouer les partenariats.
Quand on sait également qu'il y a beaucoup de challenges et que nous voulons aujourd'hui nous réapproprier notre narratif. Il est très important que des sagesses africaines, également dans la partie réflexion, échangent entre elles pour trouver ensemble des solutions et pouvoir avoir désormais des contenus qui nous ressemblent, qui parlent de nos histoires, parce qu'on a une très belle diversité.
À côté de ça, nous avons la formation avec les ateliers du SINAC, où il y aura évidemment des experts qui vont former tous ceux qui voudront bien s'inscrire dans les différentes thématiques.
MT : Le théme du SINAC 2025 est évocateur , est ce que peux dire que votre salon devient essentiel dans l’ écosystème de l’audiovisuel africain?
c'est notre vision dès le départ, c'était justement de créer une plateforme, mettre en place une plateforme qui permet de réunir les Africains, non pas exclure les autres, les étrangers, mais que tout le monde se mette ensemble et que nous puissions réfléchir ensemble, que nous puissions trouver ensemble des solutions pour justement imposer nos contenus ailleurs. Et ça, c'est très important.
Mais également que derrière, nous puissions nous-mêmes désormais fixer les prix, pour qu'on ne se retrouve plus avec des distributeurs qui achètent à des prix qui ne correspondent pas forcément à la qualité du travail qui est produit. Mais aussi, c'est de travailler avec les producteurs de contenus, par exemple, pour qu'ils changent leur démarche, leur façon de faire, parce qu'ils ne sont plus à l'aide de la distribution.
Il s'agit désormais d'aller vers ceux qui peuvent acheter les contenus, leur demander quels sont leurs besoins, que vraiment l'esprit market se mette en place.Que cet édition permette de rassembler des acteurs de l'audiovisuel, des professionnels de l'audiovisuel qui viennent de partout afin de nouer ces partenariats-là. Aujourd'hui, c'est essentiel. Et d'ailleurs, nous sommes quand même contents parce que c'est le premier salon désormais en Afrique centrale.
MT : Quels sont les opportunités que le SINAC offre aujourd’hui aux acteurs du secteur dans son contexte professionnel ?
Comme tous les salons de l'audiovisuel, tous les acteurs qui arrivent vont profiter, parce que rencontrer d'autres acteurs qu'on aurait du mal à rencontrer cette année, les retrouver au même endroit, au même moment, c'est plus qu'important. Et c'est à chacun de capitaliser ces instants-là. Nous avons d'un côté les vendeurs, de l'autre côté les acheteurs, de tous les métiers de l'audiovisuel qui seront là.
Ça va de la production de films, documentaires, séries, ça va également de tout ce qui concerne Internet avec les IPTV, on parle de TNT, on parle de tout ce qui est intelligence artificielle. Retrouver en un seul rendez-vous toutes ces intelligences, je pense que ça va être quelque chose d'exceptionnel et c'est très important aujourd'hui pour nous qui sommes dans le secteur audiovisuel.
MT: Quel est votre appel à quelques jours de l’ouverture du SINAC 2025 ?
Alors, nous sommes à quelques jours de cet événement, et d'ailleurs le comité d'organisation est en train de faire juste les derniers réglages.
Ceux qui peuvent encore venir, n'hésitez pas à venir à Douala, au Cameroun. Ça se passe du 26 avril au 1er mai prochain par OVITA, avec évidemment le partenariat de la présidence du ministre de la Communication du Cameroun, mais également le partenariat de la mairie de Douala 5e, ici même à Douala. C'est encore le moment de venir à ce salon qui est gratuit pour le moment.
Votre badge vous est gratuitement offert, gracieusement offert. Mais nous appelons tous ceux qui sont au Cameroun à venir, parce que l'entrée également est libre. Vous savez que ça c'est exceptionnel, et vous qui savez ce que c'est que un salon, trouver un salon qui soit gratuit, ce n'est pas donné.
Donc on appelle tout le monde, tous les professionnels, au nom de ceux qui ont des centres de formation, à venir à cet événement et puis pouvoir le capitaliser.
Mory Touré
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