Interview/ Azrapanhou (Chef d'entreprise et Chroniqueur à RTI 1) Azra raconte son arrestation au Plateau et dénonce....

Il a été arrêté, bastonné et écroué à la Préfecture de police le jeudi 21 juin dernier. Le gros bras le plus célèbre de Côte d'Ivoire, Azrapanhou, s'est confié à nous après sa sortie de la Préfecture de police d'Abidjan où il était détenu. Dans cette interview, Azra raconte ce qu'il a réellement vécu entre le site d'enrôlement de l'école de la Chambre de Commerce d'Abidjan où l incident a eu lieu à la Préfecture de Police du Plateau.
-Présente-toi à nos internautes?
Je suis Gnohou Montéhonta Azrapanhou à l'état-civil. Je suis chef d'entreprise et animateur chroniqueur à la RTI.
LE DEAL POUR ETRE LIBÉRÉ DE LA PRÉFECTURE DE POLICE...
Comment sortez-vous de la Préfecture de police ?
Je suis finalement envoyé au bureau N°9 de cette structure. Où on me fait signer une décharge par laquelle je m engageais à ne plus metrre les pieds dans un centre d'enrôlement jusqu'à la fin de la période d'enrôlement. Coupé de mes proches et du monde, sous la menace d'être déférés, nous avons signé cet engagement qui nous défend de mettre les pieds dans un centre d'enrôlement. Pour sortir de là, nous avons signé l'acte et avons été libérés vers 22 heures.
Combien de personnes ont été arrêtées avec toi ? Nous étions cinq au total, dont trois gros bras .
JE VAIS PORTER PLAINTE CONTRE MES TORTIONNAIRES.
Un message après ce que tu as vécu ?
Le message que j'aimerais passer est que l'Etat fasse attention aux citoyens que nous sommes. Avoir une forme de "Gros bras" telle que nous l avons n'est pas un délit. Il n'y a pas de forme standard recommandée ou autorisée. J'ai donc été traité ainsi parce que les gens se croient protégés. L'histoire de criminel qui se fait passer pour la victime est celle que j'ai vécue.
-Que comptes-tu faire suite à ce que tu as vécu ?
A la fin de la procédure de l'enrôlement, j entends porter plainte contre ce Kamara Oumar de la CEI en question, contre le 1er Arrondissement du Plateau qui m'a fait interpeller de cette façon. J'ai ma structure de sécurité ; je suis un citoyen comme tout le monde. Je n accepterai jamais ce traitement dégradant. Que les gens ne jugent notre apparence. Je me battrai pour cette injustice cesse.
Par A.K



