Ce que pèsent "Force One" actuellement!
C'est avec le titre "Salamandres" que Major et JM se sont révélés au public ivoiriens, ainsi que leur manager "Le Gros Bedel". Ensuite, les deux membres de "Force One" se sont installés en France, où ils résident depuis plus de 10 ans. Les poulains du Gros Bedel sont de retour. Un retour en force avec plusieurs tubes à succès dont " Number One", "Rosey", "Zango", "Baby Marry", "Sholey"... Actuellement au pays pour la promotion de leur nouvelle production, Bedel et ses poulains nous ont rendu visite dans nos locaux pour nous faire partager leur actualité. Interview!
Quelle est l'actualité de "Force One" ?
C est évidemment la sortie du single Snapper et la sortie du single international Maloya dont le clip a été tourné récemment à Paris dans les studios de Bercy. En Afrique, c est donc Snapper qui est en train d être un gros hit en ce moment avec plus de 100.000 vues en moins de 2 semaines.
[g1_row] [g1_1of2] [embed][/embed] [/g1_1of2] [g1_1of2] [embed][/embed] [/g1_1of2] [/g1_row]Pourquoi avez-vous diversifié vos singles Snapper et Maloya ?
Snapper , c est pour l Afrique, sorti dans le label GB Production et l autre est sorti en France chez I have a dream . Maloy"a est plus concentré sur le marché européen. On vise plus les clubs et les promos radios. C est vrai que "Snapper" est pour l Afrique, mais en même temps, il peut se pencher aussi sur le côté international. Mais pour le moment, on a voulu diversifier pour faire partager les styles à nos fans. C est ce métissage qui fait la force de Force One .
C est pour vous "Snapper" et le Maloya ?
Le Maloya, c est de l afro-dance, alors que le Snapper, c est dans nos style afro-beat. Le Maloya fait plus européen parce qu il y a la touche dancefloor européen. Les européens ont une manière de faire l afro-beat qu on appelle dancefloor. Le "Maloya", il est plus dancefloor et le snapper, il est afro beat.
Une collaboration avec Kaaris...
Restés dans l'ombre pendant plusieurs années depuis votre départ du pays pour la France, qu est-ce qui a été à l origine de ce retour en force de "Force One" ?
Pour être un bon artiste, il faut avoir de la vision. Donc, on est resté à "Bingué"(Europe) pendant 10 ans. On a essayé de travailler et de tourner pour avoir une bonne place. On a réfléchi avec l avènement de la musique "Naija" (Nigériane) l afro-beat . Et on s est dit, ça, c est notre feeling. Donc, c est comme cela qu on est revenu avec ce style. Dieu a entendu notre prière et voilà !
On sait qu en Afrique, "Force One" cartonne en ce moment. Qu en est-t-il au niveau de l Europe ?
On a fait 3 mois de tournée en Europe. Nous avons fait les plus grands clubs de Paris. Vous pouvez le constater sur nos différents réseaux sociaux. Et nous avons fait plusieurs collaborations. Notamment avec Kaaris et bien d autres. En 4 mois, on a beaucoup tourné en Europe. On était à Perpignan, Mulhouse, au Havre, à Dreux Je pense que c est énorme. On n a pas encore fini. On retourne bientôt pour finaliser d autres contrats et plusieurs collaborations en vue. On continue de bosser avec I have dream Event . Le "Maloya" est notre titre pour l Eté. Par la grâce de Dieu, d ici la rentrée prochaine, vous verrez des programmations radio et le clip en featuring avec Kaaris. Aujourd hui, on peut être fiers de dire qu on est aussi les porte-flambeaux de la musique ivoirienne en Europe.
Vous avez adopté le style "Naïja" avec une couleur ivoirienne. Pourquoi pas des collaborations avec des nigérians afin d'exploiter aussi "leurs réseaux" chez eux?
On a beaucoup de collaboration en vue avec des artistes nigérians. Mais comme on le disait, on était en tournée à Paris pendant 4 mois. Et là, on arrive avec Maloya qui est le 9e des titres les plus joués des clubs français et en extra-club, on est 4e. Aujourd hui, on vient de tourner un gros clip à Paris. On a fait un featuring aussi avec l un des rappeurs le plus coté de France en ce moment qu'est Mister Kaaris. Il y a aussi beaucoup de choses en vue.
Vous tournez et ça marche pour vous, c est vrai! Etes-vous donc prêts à mesurer votre popularité à travers un concert test comme l'ont déjà fait plusieurs artistes ici?
Déjà, on prévoit un gros concert à la rentrée prochaine. Pour l instant, on est en pourparlers. On veut donc après 10 ans, dire merci à notre public qui continue de nous soutenir grâce à Dieu et à la puissance de GB Prod, celui qu on nomme le Gros Bedel. Donc, bientôt, nous prévoyons un grand concert pour nos fans.
Quel est la complicité entre vous et le gros Bedel ?
C est une histoire de famille. GB Prod et force One, c est toute une histoire de famille. On a créé le mouvement ensemble et on reste dans le mouvement ensemble.
Quels sont vos relations avec les autres artistes en Côte d Ivoire ?
On s entend bien avec tout le monde plus particulièrement avec le groupe "Tour de garde", parce qu on est dans le même feeling. On connait aussi Serges Beynaud, Arafat DJ, TNT, Bebi Philip, Shado Chris... Même les zougloumen, Espoir 2000, Yodé et Siro... On n a pas le temps de se voir beaucoup, mais on a gardé de bonnes relations.
"Nous prévoyons un grand concert pour nos fans"
Outre votre statut d artiste chanteur, en dehors de la scène, que faites-vous dans la vie active ?
Moi, (Ndlr: Major Goldman), je suis toujours dans la musique, même pendant mes moments de loisirs. Parce que nous, c est toujours la vision. A la base, on s est dit qu avec les Salamandres dans les années 2004, c était du zoulou groove. Après des gens comme Soum Bill ont suivi. Ce n était pas du Zouglou folklore. Après, on a continué avec le Number one . Mais quand les gens écoutaient, ils pensaient que c était du Naïja. Mais quand tu écoutes bien, c était dans notre ancien style de rap fanfare. Donc, tout le monde suit aujourd hui le groove qui était en bas. Donc, pour nous, c est un challenge, c est une pression encore de savoir que nous sommes les pionniers de chaque mouvement.
A vous entendre, c est dire que vous qui aviez propulsé le mouvement et les "Naïja" ont suivi après ?
Il y a deux phases au fait. Les naijas sont venus il y a 3 à 4 ans. Mais aujourd hui quand on dit l afro rap ou le rap afro, c est le rap fanfare. Les premiers qui ont commencé cela, ce sont les RAS. Même il y a des nigérians qui ont repris leur titre Agnagnan qu ils ont donc modernisés. Et les premiers artistes francophones qui ont adopté ce style, c était nous. Quand on sortait Number One , tout le monde disait qu on a triché Davido. Et après ça, tout le monde a suivi le mouvement. Et c est une fierté pour nous.
En dehors de la scène, quels sont vos hobbies et autre ?
Nous on est toujours dans la musique. On se cultive, on va sur les réseaux sociaux. On n essaie de voir l actualité. On ne fait que çà, parce que c est le boulot. Il faut être toujours actif. Souvent, on fait du sport à l INJS Marcory quand on est à Abidjan. On va aussi souvent en boite de nuit et en discothèque.
"Nous sommes les pionniers de chaque mouvement."
Pour quelle genre de fille vous kiffez au premier regard ?
JM : La femme naturelle, normale qui a de beaux yeux (il se met à rire) et aussi la taille normale. Le teint, peu importe, pourvu qu elle soit naturelle.
Major : Moi j adore déjà les femmes beaucoup stylés. Je suis vite séduit quand elles sont swag. Sinon en général, j aime la femme africaine.
Souvent, il arrive aux artistes d être amoureux des filles caïds. Est-t-il arrivé à l un de vous deux, de vivre cette expérience ?
En tout cas, moi personnellement (Ndlr : Major), je n ai pas eu de problème particulier avec toutes les filles que j ai connues. Moi aussi (Ndlr : JM), tout se passe bien.
Avec votre succès, quel est votre plus grand cachet et la scène qui vous a le plus marqué ?
La scène qui nous a marqué en Afrique, c était au Niger, à Niamey. On a rempli le palais du 29 juillet. A Bordeaux aussi, on a fait un très bon spectacle à guichet fermé devant public constitué de communautés différentes. Et les gens ont vraiment apprécié. Je pense que depuis Number One en 2014 jusqu aujourd hui, ce sont les deux gros spectacles qui nous ont marqué. Maintenant, pour le cachet, on ne peut pas en dire long (rire ). Sinon, tu ne peux pas inviter "Force One" à moins de 6 à 7 millions. Le plus gros cachet, c était 11 millions.
Pour clore cet entretien, quel message particulier avez-vous à lancer non seulement à vos fans, mais surtout aux jeunes qui veulent se lancer dans la musique ?
Nous disons aux jeunes qui s aventurent dans la musique de continuer à bosser, de chercher la qualité. L avenir, c est l Afrique. Il faut déjà qu ils mettent cela en tête, parce que tout part d ici. Faire la musique, ce n est pas forcément et seulement savoir chanter. Mais c est aussi avoir le reflexe, la vision, suivre les tendances. Nous voulons dire à tous nos fans qu on est de retour à Abidjan pour environ deux à trois mois de promo pour notre dernier single Snapper . Il faut qu ils comptent sur nous. Ils peuvent suivre toute notre actualité sur nos page Facebook et Instagram Force one officiel . On est donc là, en puissance et en force.
Par Athanase Konan


