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Salif Kéita: «Sékou Touré, Alassane Ouattara et moi ! »

[gallery size="g1_1of3_landscape" coin_nav="thumbs" columns="1" link="lightbox" template="viewport_slider" dir_nav="standard" ids="5388,5387,5386"] [/gallery] Après votre concert dit de «L émergence», le 12 septembre au Palais de la culture d Abidjan, vous avez offert une prestation à la faveur de la visite d Etat du Président Alassane Ouattara à Grand-Bassam le 14. Quel sens donnez-vous à l hommage que vous rendez à un Chef d Etat en exercice, en l occurrence Alassane Ouattara ? Tout d abord, je tiens à réaffirmer que je suis un enfant de la Côte d Ivoire, un pays qui m a tout donné en ce qui concerne ma carrière. A propos d Alassane Ouattara, je constate qu il travaille et qu il a mis les Ivoiriens au travail. On ne peut pas cacher le soleil avec la main, comme dit l adage. Et avec Ouattara, depuis son élection, le pays est au travail, en dépit de tous les problèmes, surtout quand on sait d où le pays vient. Grâce lui, la Côte d Ivoire a retrouvé son lustre et son prestige au plan international. Il faut le féliciter et l encourager. C est ce que je fais, sans être un politicien, mais plutôt en tant qu artiste parfaitement neutre et objectif. Certains pays de la sous-région, et au-delà, sont en proie à des soubresauts sociopolitiques, à l instar du vôtre, le Mali. Commet les acquis positifs que vous mettez au compte du Président Ouattara peuvent-ils servir d exemple ? J invite tout simplement les autres Chefs d Etat et toute la classe politique africaine à suivre son exemple. Celui d un Président qui travaille pour son peuple et le met au travail pour un développement harmonieux, fondé sur la paix et la réconciliation. Je les invite à s inspirer de la gouvernance de Ouattara. Je tire mon chapeau au président Henri Konan Bédié, un vrai patriote, un homme de paix qui a un sens élevé du sacrifice pour la cohésion sociale de son pays. Comme en son temps, j avais chanté le courage politique de Sékou Touré dans «Mandjou», je chante aujourd hui la clairvoyance politique d Alassane Ouattara. Mais je pense bien que je ne chanterai plus de Chef d Etat en exercice car j ai un certain âge et les hommes qui relèvent les grands défis historiques ne sont pas légion. (Rires). En tout état de cause, il faut sincèrement féliciter Alassane Ouattara pour qui j ai sorti un single, en plus de jouer au concert de «L émergence». Justement, au plan artistique, que retenez-vous du partage de la scène avec John Kiffy et du contenu de sa musique, en plus de l engouement jamais estompé des mélomanes ivoiriens pour vous, en dépit du fait que vous jouez pratiquement tous les ans à Abidjan ? John Kiffy, j avoue que je ne le connaissais pas vraiment mais je suis séduit. On a eu de bonnes vibrations. C est un travailleur et sa démarche musicale apparaît comme l une des rares à s inscrire dans la recherche en Côte d Ivoire actuellement. Mais en tant que professionnels, lui et moi n avons pas apprécié qu un autre concert se tienne en même temps, juste à côté. Il a failli gâcher le nôtre qui célébrait la Côte d Ivoire et l Afrique qui émergent. Bref, on ne va pas se cramponner au passé, même s il doit nous inspirer et que nous devons en tirer des leçons. Cela vaut pour tous les domaines d activité. Quant à l amour réciproque avec les Ivoiriens, il date de 1978, au moment où je me suis installé à Abidjan où j ai vécu jusqu en 1986. Je me suis toujours senti chez moi et j y ai connu mon ascension internationale. Et en guise de leitmotiv à partager avec les mélomanes d ici et d ailleurs, je dirai que la musique est un remède qui apaise. C est cela notre mission en tant qu artiste et notre engagement en tant que leader d opinion africain. ADAM SHALOM [g1_space value="50" mobile_value="50"] [/g1_space] [g1_space value="50" mobile_value="50"] [/g1_space]
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