Entretien avec Diane SOLO : 35 ans de Bonheur ça se célèbre !

A l état Civil elle se nomme Godo Marceline. C est une aide-soignante qui est arrivée à la chanson en 1982, à la faveur de la sortie de son premier opus N Zikétio, qui a eu un véritable succès à la fois médiatique et commercial grâce à la chanson Nayoutou qui fut un tube.
Depuis, voilà 35 ans qu elle partage un amour avec son public. Pour marquer le coup, elle célébrera ces années de carrière le 24 Décembre prochain à Epinay-Sur-Seine près de Paris. Entretien avec Diane Solo.
Bonjour Diane ! J ai appris sur la toile que tu célèbres tes 35ans de carrière. Wahoo ça passe vite ?
Je ne te le fais pas dire elles sont passées très vite. Ces 35 années de beaux souvenirs partagés avec mes fans qui sont passées très vite, je ne m en suis pas rendu compte.
Il a eu tellement de belles choses, mais aussi de gros flops mais cela fais partie de la vie. J ai eu donc envie de célébrer ces années prochainement. Ce que tu as vu sur la toile est la réalité. C est pour le 24 Décembre 2017 à Épinay Sur Seine.
Ton plus beau souvenir de ses 35 Années ?
Pourquoi tu as choisi de faire de la variété ?
J ai des chansons Tradi-moderne, mais je ne peux pas faire comme les Séri Simplice et autres. Contrairement ce qu on peut penser, j écoute toutes les musiques. Actuellement mon coup de c ur, c est le groupe Révolution avec cette chanson « Je ne bois plus ». Le clip est beau, vivant et drôle. Le message est fort surtout par rapport à la jeunesse actuelle. Je suis triste lorsque je voix des gamins de 14 à 16 ans dans les maquis en tenue scolaire, la table déborder de bouteilles de bière pendant les heures de cours. J ai mal au c ur.
Diane Solo a bu un peu dans sa jeunesse ?
Non, j ai bu un peu comme toutes les filles de mon âge lorsqu on se retrouve en boîte de nuit, donc adulte mais pas toute seule. Je ne supportais pas le whisky, ça me donne le vertige. A la maison, même un demi-verre de vin m endort. Donc je reste en général à l eau. Je ne veux pas passer pour une donneuse de leçon. Il n est pas interdit de boire mais il faut juste modérer, boire pour tenir sur ses jambes et rentrer chez soi. Et surtout lorsqu on a les moyens de sa politique. En général ces gamins qui traînent dans ces maquis sont encore chez leurs parents. D où sortent t ils ces sous pour s offrir des casiers de bière ?
Malheureusement l alcool est devenu le passe-temps favori des Jeunes. C est un peux aussi la faute des adultes qui ne leur offrent pas de piste de distraction plus agréable ?
C est un peu compliqué parce qu au début, j accusais les tenanciers de maquis qui poussaient une peu partout comme des champignons, mais ces personnes sont soit au chômage et n ont plus de sources. Elles créent ces bistros pour nourrir leur famille. Et pour les opérateurs culturels que nous sommes, nous avons besoin de l existence de ces maquis pour vendre notre musique. Voilà le dilemme dans lequel je suis.
Hayden Tchétchè à Paris



