Flavour répond aux jeunes ‘’prêts à tout’’ pour réussir : ‘’Je n'ai sacrifié personne…’’

Des quatre points cardinaux des pays d’Afrique de l’ouest, la jeunesse bouge ; elle se ‘’cherche’’ pour s’insérer dans le difficile tissu économique. Si beaucoup de ces jeunes quêtent cette réussite à la sueur de leurs fronts, ce n’est pas toujours le cas. Il y a cette nouvelle génération appelée en Côte d’Ivoire ‘’génération pressée-pressée’’, prête à tout, y compris par les moyens les plus inattendus comme l’adhésion dans les sectes et autres milieux mystiques.
Flavour, l’une des grosses pointures de la musique nigériane, aujourd’hui patron du label 2nite Music Group est naturellement sollicité par ses jeunes frères au Nigéria à l’effet de bénéficier de sa lumière. Mais c’est souvent avec des challenges dangereux :
‘’… Je ne peux pas compter le nombre de jeunes artistes qui viennent dans ma messagerie, et me disent crûment qu'ils veulent rejoindre les Illuminati. Certains disent qu’ils sont prêts à tout faire, certains disent même qu’ils peuvent tout sacrifier. Honnêtement, cette génération est malade…’’. Et Flavour qui a commencé sa carrière musicale en 1996 à l'âge de 13 ans en jouant de la batterie dans une chorale d'église ne peut donc avaliser un tel choix démentiel :
‘’…Je n'ai sacrifié personne pour arriver ici, je n'ai adhéré à aucune secte, les jeunes ont besoin de se détendre, à 20 ans tu veux entrer dans une secte pour réussir ? Prenez cette vie doucement, sinon vous la perdrez lorsque vous l'aurez…’’. Cette réaction de l’artiste pose le problème du grand danger que coure la jeunesse africaine. Au Cameroun, en Côte d’Ivoire, des influenceurs avaient tiré la sonnette d’alarme.
Diaman Emmanuel
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