Côte d’Ivoire/ Comment Lo Père Daloa veut se donner une nouvelle image

Lo Père Daloa, le personnage qui se joue les bouffons, aurait vraisemblablement un community manager qui se chargera de gérer son image. L’intention est très noble dans la mesure où les artistes sérieux, les blogueurs influents en ont pour se donner de bonnes perspectives.

Et déjà, les premiers effets de cette innovation dans la ‘’carrière’’ du Père Daloa sont perceptibles car il y a quelques jours, l’homme a fait des dons de vivres et de non vivres à l’orphelinat Remar de Bingerville.

Il y a toutefois une question qui taraude les esprits à l’évocation de l’expression ‘’image’’. Car celle par laquelle il s’est retrouvé sur les réseaux sociaux, c’est celle du concept d’ ‘’amonnan c’est cuit’’, ce cri à l’endroit du milliardaire malien Roi 1212 de qui il avait obtenu des présents et une promesse de voiture.

Depuis lors, l’homme a affiné sa stratégie dont il ne se complexe pas qu’elle soit de la mendicité : ‘’tout le monde est aussi mendiant’’ se justifie-t-il sur les plateaux de télévision. Ce ‘’filon’’ juteux qui l’a projeté sur la scène médiatique est dénoncé par des bien pensants car rabaissant pour un père de famille. Et il le sait mais s’en accommode.

Doit-on désormais dire au revoir au spectaculaire boute-en-train à polémique devenu plus rangé et plus fréquentable ? Quelle nouvelle approche mettra-t-il en place pour bénéficier des cadeaux et autres espèces sonnantes et trébuchantes de ses cibles ?

De plusieurs hypothèses émises par des internautes, l’une semble la plus plausible. Lo Père Daloa pourrait par exemple renoncer à ses vidéos moins honorables à table, assis devant de gigantesques plats de foutou, les mains dégoulinantes de sauce, transpirant à grosses gouttes et criant à tue-tête ‘’amonnan, c’est cuit’’.

Il pourrait alors, avec les gains déjà capitalisés ouvrir un vrai commerce et avec son carnet d’adresses fournis, se construire une clientèle dans le monde people où il a maintenant des entrées.

Diaman Emmanuel