Vieux Dosso coincé par des créanciers pendant une lecture coranique

C’était chaud, samedi 28 décembre, à Abobo (Plaque 1-Grâce). Autant sous les bâches que sur la scène où l’acteur et comédien Vieux Dosso était face, au même moment, à trois créanciers menaçants. Ils sont venus lui réclamer leur argent à l’approche des fêtes de fin d’année.
Mais c’était sans compter avec la roublardise de “Grand D” qui va finalement réussir à les faire fuir, en leur faisant croire que des bouchers sont en embuscade dans son domicile, prêts à les massacrer… C’est le scénario improbable d’un sketch joué lors d’une séance de lecture coranique à Abobo, devant un public hilare. Le producteur de la série Sicobois et sa troupe ont égayé les habitants venus nombreux à cette cérémonie religieuse initiée par l’imam Abdoulaye Koné de la mosquée Nour Denguélé. Elle est organisée annuellement par le guide religieux, afin de confier à Allah le passage à la nouvelle année, tout comme pour la paix en Côte d’Ivoire.
Aïcha, Dos de Chat et Madame Blé… étaient dans les rôles des créanciers, tandis que Mangani interprétait celui du fils véreux de Vieux Dosso. A travers cette mise en scène, il s’agissait pour les acteurs d'interpeller le public sur l’importance de l’honnêteté, avec en filigrane la cohésion sociale et la paix. Car, les voisins de Vieux Dosso dans ce sketch sont issus d’horizons divers.
Les fidèles musulmans se sont régalés du jeu des comédiens. Mais ce que personne ne savait, c’est que Vieux Dosso qui feignait d’être malade au moment de la visite inattendue de ses voisins, est un coureur de jupons. C’est la surprise, lorsqu’il ôte son boubou. Plusieurs “baya” (perles) appartenant à l’une de ces maîtresses sont découverts autour de sa taille. Il avait oublié de les rendre à sa propriétaire…
Le public s’est régalé de ce petit cadeau humoristique offert par les acteurs. De même que les “dou’â” (bénédictions) de l’imam et son conseil ont réjoui leur cœur lors de cette journée qui marquait la fin de plusieurs jours de récitation du noble Coran.
François Yéo
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