Gospel coupé-décalé, zouglou gospel… la réaction inattendue du chantre Boniface

Invité du Carrefour Weekend sur Fréquence 2, le chantre Boniface s’est confié sur un épisode marquant de sa carrière musicale et sur l’évolution des genres dans la musique chrétienne ivoirienne. Lors de cette interview retranscrite par nos confrères de Media Prime, l’artiste est revenu sur ses célèbres prestations dansantes mêlant bachégué et ndombolo, autrefois jugées dans le milieu chrétien.
Interrogé sur le message véhiculé à travers ces pas de danse lors de ses prestations, Boniface a affirmé :
« La danse n’est pas interdite à l’église. Je suis moi-même un grand danseur. »
Il explique qu’à l’époque, son producteur Richard Dakoury lui avait proposé d’introduire ces rythmes populaires dans ses spectacles.
« Il m’a dit : Boniface, tu vas danser cette fois-ci. Je n’y ai trouvé aucun inconvénient. Car la danse, lorsqu’elle est décente et accompagne un message d’évangélisation, reste un moyen d’expression valable dans la louange », a-t-il précisé.
Le chantre s’est également prononcé sur l’apparition de divers sous-genres de la musique gospel en Côte d’Ivoire, tels que le gospel coupé-décalé, le gospel rap ivoirien ou encore le zouglou gospel.
« Je n’en suis pas le précurseur. J’ai simplement fait un clin d’œil pour apporter un nouveau style à l’adoration. Chacun, à sa manière, sert et loue le Seigneur », a-t-il déclaré, se refusant à tout jugement sur ces différentes déclinaisons musicales.
Kablan Carmel
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