Max Gradel victime d’une arnaque immobilière de 600 millions : « Personne n’est à l’abri »

L’univers de l’immobilier en Côte d’Ivoire continue de faire parler de lui, notamment à travers les nombreuses arnaques immobilières qui touchent aussi bien les anonymes que les célébrités. Dans l'Happy Time de Christine Yapi, le champion d’Afrique Max Alain Gradel a livré un témoignage bouleversant sur une escroquerie immobilière qui aurait pu lui coûter près de 600 millions de francs CFA.

Max Gradel a d’abord évoqué la pression constante exercée par son entourage pour qu’il investisse dans l’immobilier en Côte d’Ivoire.
« J'ai eu la chance d'avoir un frère ici en Côte d'Ivoire lorsque je jouais à Leicester City en Angleterre. À chaque fois que je venais en vacances, il me mettait la pression parce que certains de mes amis footballeurs avaient des immeubles et des terrains », a-t-il raconté.

Peu à peu, poussé par les comparaisons et les démonstrations de réussite d'autres joueurs, le footballeur international ivoirien décide lui aussi de se lancer dans l’achat de terrains et de maisons lors de ses passages en vacances au pays.
Mais cet enthousiasme va rapidement se heurter à la réalité du terrain. Gradel révèle avoir été la cible d’un réseau d’arnaqueurs dans une transaction immobilière située au quartier Vallon à Abidjan. « Il est arrivé un jour où j'ai failli me faire avoir sur l'achat d'une villa au Vallon de près de 600 millions. Le vendeur était en complicité avec plusieurs personnes. », révèle le double champion d'Afrique.

Heureusement, l’ex-joueur de Toulouse FC et du FC Sion a pu récupérer 60% de la somme engagée, un cas relativement rare dans ce type de litige.

Au-delà de son propre cas, Max Gradel souhaite alerter le grand public, et plus particulièrement les footballeurs professionnels et les membres de la diaspora, souvent ciblés par ces escroqueries bien organisées.

« Cette personne a aussi arnaqué quelqu'un que vous connaissez. Le monde est petit. Et personne n'est à l'abri. », a-t-il conclu.

Kablan Carmel