Enlevée depuis 26 ans, elle retrouve enfin sa famille biologique

Sieur Gbongba et Dame Mao Marguerite sont les parents les plus heureux de ce monde en ce moment. L enfant prodigue est de retour. Disparue depuis l âge de 3ans alors que papa, machiniste à la SOTRA, était au travail et maman au Tribunal du Plateau pour établir un document administratif, leur fille est enfin de retour dans le giron familial. Restée pour jouer au domicile familial sis à Yopougon-Banco, en ce jour du 18 Février 1992, Gbongba Charlène connaîtra ce que l on appelle un enlèvement. Toute petite et innocente, la fillette qui est l aînée de la famille ne se rendra pas compte qu elle quittait le domicile familial pour une si longue durée. Elle se retrouve alors dans sa famille d accueil, toujours dans la commune de Yopougon mais cette fois dans le quartier Sopim. A cet âge-là déjà, 6 ans, la jeune fille ne se sent pas dans son univers, l atmosphère qui régnait dans cette famille ne lui convenait guère.

Aussitôt, leur oncle Mao Frédéric, frère à leur mère, est informé. Celui-ci va alors déléguer des personnes pour conduire les deux jeunes filles chez leur mère. A la vue de la Charlène, la mère oriente ses questions sur des détails précis : son nombril et la cicatrice qu elle a depuis toute petite suite à une opération. Elles iront même dans une chambre pour vérifier cela. Le résultat est on ne plus clair : c est bien Charlène leur fille perdue depuis 26 ans, qui est revenue ! Cette joie immense, la famille Gbongba l attribue avant tout à Dieu que la mère a prié pendant de longues années depuis la disparition de sa fille. Naturellement, cette joie a été célébrée à l église pour dire merci à Dieu de leur avoir renvoyé leur fille perdue.

Concernant la ravisseuse, les parents de Charlène ont préféré ne pas porter plainte. Selon eux, se contentant du bonheur d avoir retrouvé leur fille saine et sauve. Un long épisode de 26 ans vient donc de se refermer dans la vie de cette famille. On peut le dire, tout est bien qui finit bien.

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