Harcèlement, railleries contre Fatima Koné : Danielle Lidégoué défend la Miss, victime de ses propres “sœurs”

La nouvelle reine de beauté ivoirienne, Fatima Koné, élue le samedi 28 juin, subit un véritable lynchage sur les réseaux sociaux. Et dans le lot des contestataires du résultat de cette édition figurent des femmes. Entre moqueries, insultes et autres propos malveillants, la jeune femme de 23 ans peut compter sur le soutien de Danielle Lidégoué, présidente de l’ONG Bloom. L’organisation défend les femmes victimes de violences basées sur le genre.
Et le cas de Miss Côte d'Ivoire 2025 s’assimile à un cyber harcèlement, une pression psychologique lourde à porter. «Ne pas être d’accord avec les résultats d’un concours est un droit. Mais porter atteinte à l’intégrité morale ou physique d’une personne relève du harcèlement. Certains ne peuvent se rendre compte de l’impact moral, psychologique et social que cette blessure intérieure peut générer», déplore Danielle Lidégoué.
Dans une déclaration publique, ce mardi 1er juillet, celle qui a fait du soutien aux femmes violentées son sacerdoce, encourage Miss Fatima à demeurer forte. «Mon bébé Fatima, tu viens de réaliser un rêve que tu as mûri depuis l’enfance. Les jugements vont être amers, mais ne te laisse pas abattre. Sois forte et préserve ta santé mentale».
Lauréate du prix national d’excellence pour la valorisation des compétences féminines, Danielle Lidégoué en profite pour ramener à la raison les femmes qui participent à cette campagne négative : «Femme, apprend la sororité. Ne sois pas le canal de déstabilisation de ta sœur».
Pour Miss Fatima Koné, un tel élan de solidarité et d’effusion d’amour ne saurait tomber mieux. «Tu es une créature si merveilleuse, si belle, que Dieu a faite à son image. (...) Qui se frotte à Bloom ne peut qu’éclore. Et te voilà aujourd’hui sur le toit de la beauté ivoirienne. Que Dieu te donne la force de réussir ton mandat, ma jolie poupée. Mes bras et ma porte te sont totalement ouverts», ajoute Danielle Lidégoué avec l’espoir que son message soit entendu par ceux qui s’en prennent si violemment à la jeune femme.
François Yéo
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