Wobélé Festival 2025 : Une pluie de culture, d’émotion et de musique en clôture !

Malgré la pluie battante du samedi soir, les festivaliers ont répondu présents à la grande messe culturelle du Hambol. Sidiki Diabaté, Serge Beynaud, Affou Kéita et Lili Djély ont illuminé la scène et confirmé la montée en puissance du Wobélé Festival qui s’est clôturé le dimanche 17 août 2025 à Tafiré.
Impossible de parler de Tafiré sans évoquer l’effervescence qui s’est emparée de la place Alassane Ouattara, durant plus d’une semaine. Du 9 au 17 août, des milliers de visiteurs venus de Badikaha et Niédiékaha, des régions du Poro et de la Bagoué ou encore de la ville de Ferké, ont convergé vers cet espace devenu le cœur battant du Hambol. Le samedi soir, les festivaliers ont bravé les gouttes pour voir sur scène le “mannequin du Coupé-décalé” Serge Beynaud, tête d’affiche d’un concert live de calibre qui a vu les prestations des divas du mandingue Affou Kéita et Lili Djély.
Le lendemain, bien que le rappeur Didi B, attendu pour l’apothéose, ait été contraint d’annuler sa venue en raison d’une panne mécanique (comme l’a précisé un communiqué officiel), la fête n’a pas faibli. Un show pyrotechnique a ébloui les regards depuis le ciel de Tafiré pour une clôture haute en couleur.
Un programme riche et diversifié
Le Wobélé Festival est une pleine immersion dans la richesse culturelle du Hambol. Compétition de moto cross, exposition d’arts anciens et de photographies, village gastronomique, case numérique pour enfants, contes et légendes, danses traditionnelles… tout a été pensé pour faire de cet événement un rendez-vous convivial et inclusif.
Le circuit touristique, par exemple, a permis aux visiteurs de découvrir les trésors cachés de la région, tandis que la scène live, orchestrée par la régie Wendy & Co, a accueilli des artistes venus de tous horizons. Tous les vainqueurs dans les différentes catégories d’activités socioculturelles ont été récompensés.
Ousmane Coulibaly, promoteur du festival, n’a pas caché sa satisfaction : «Notre ambition est claire, faire du Wobélé Festival un levier de développement économique en plus de la promotion de la culture. Surtout au profit des jeunes et des femmes, car nous visons la transformation de nos produits locaux», déclare-t-il à Abidjanshow.com. Il exhorte les cadres et forces vives du Hambol à une implication continue. Un appel d’autant plus pertinent que le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, natif de la région, manifeste son soutien à travers des dons substantiels et un appui logistique précieux.
Le Commissaire général Ouolo Coulibaly, le maire Charles Sanga, les mentors à l’image de Ouattara Dramane alias OD ou encore le ministre Ibrahim Kalil Konaté partagent cette vision : faire du Wobélé un lieu de dialogue entre les cultures, un symbole de cohésion sociale, de paix durable et de développement, d'autant que cette 4e édition avait pour thème «Culture et paix : Bâtissons un avenir commun». Cette année, l’invité d’honneur était le peuple Atchan. Les régions du Poro et de la Bagoué ont participé avec des troupes de danses très appréciées du public. Une ouverture qui confirme la vision du festival comme vitrine du vivre-ensemble ivoirien.
Alors que les dernières notes de musique s’éteignaient et que la place Alassane Ouattara se vidait dimanche tard dans la nuit, une douce nostalgie planait dans l’air. Dans les regards, une promesse silencieuse : rendez-vous dans deux pour une nouvelle édition en pétard !
François Yéo, depuis Tafiré
Aucun commentaire
