Les mutins depuis Bouaké « Si notre argent ne vient pas, on descend sur Abidjan demain pour aller le chercher »

Les soldats qui ont assiégé les villes de Bouaké, Daloa et Korhogo ne sont pas prêts à rentrer dans les casernes. Malgré la promesse du ministre de la défense d analyser avec diligence leurs doléances s ils déposent les armes, ils campent sur leur position. Pire, ils la durcissent.
« On veut notre argent. Si ça ne vient pas, demain nous-mêmes on descend sur Abidjan pour aller le chercher ».
Coup de bluff ? Assurément. Ils savent eux-mêmes que les mesures sécuritaires mises en place sont assez fermes et rugueuses.
BM
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