Interview : Yann Bahou réaffirme son amour pour Oyoki Onanayo

A quelques jours du concert de son poulain, Oyoki Onanayo, le 17 mai 2025 au palais de la Culture de Treichville, la productrice Yann Bahou répond aux questions d’Abidjanshow.com. L’animatrice et présentatrice radio-télé explique pourquoi elle a misé sur cet artiste, auteur du concept “Mets-moi au dos” ou encore “Kra Kra biama gospel”. Yann révèle aussi ce lien au-delà du cercle professionnel !
Comment t’est venue l’idée de produire Oyoki Onanayo ?
Oyoki est quelqu'un qu’on suivait depuis longtemps. Puis, il y a eu cette période un peu tendue au cours de laquelle il était en froid avec son frère Fior 2 Bior. On a essayé tant bien que mal de les réconcilier. Mais ça n’a pas pu se faire. On a donc décidé de se concentrer sur Oyoki. Nous nous sommes toujours dit qu’il a quelque chose de particulier qu’on ne voit pas sur-le-champ, à moins de regarder attentivement. Il faut avoir le nez creux pour détecter ça. Comme je le dis, Oyoki est une perle. On a décidé de l’accompagner, parce qu’il le mérite en tant qu’un bosseur.
Quelles sont les conditions de votre collaboration ?
Nous produisons tout ce qui est chanson d’Oyoki. On l’accompagne également dans la communication, pour ce qui est de la promotion autour. On essaie aussi de le soutenir au plan humain. Parce que la production d’un artiste ne se limite pas qu’au travail, mais au fait de le comprendre émotionnellement. Grâce à Dieu, j’ai un cœur de mère, donc c'est une chose que j’arrive à faire aisément. Au-delà d’être un artiste, Oyoki est mon fils.
De quoi parlez-vous en dehors du travail ?
Par exemple, quand la mauvaise nouvelle est tombée (décès de la mère de l'artiste le 6 avril 2025 en pleins préparatifs de son concert : ndlr), je suis l'une des premières personnes qui a été informée. Ils étaient en voyage, ils rentraient à Abidjan. J'ai été bouleversée. C'est pour montrer le lien qui existe, au-delà de la collaboration professionnelle. Je le répète, Oyoki est mon fils.
Cette collaboration dure depuis combien de temps ?
Depuis plus de trois ans.
Est-il difficile à canaliser ou pas ?
Non, du tout ! Oyoki est sans problème, c'est un bon Ivoirien. L’Ivoirien n’aime pas se prendre la tête, il n’aime pas les complications. Il est très facile à vivre, il est gérable. C’est un bonheur pour moi de le produire. Et je suis fière de redire qu'il est mon fils.
Que lui dis-tu, à quelques jours de son premier grand concert ?
Je lui dis de persévérer, il n’est pas n'importe qui. Je suis là. Je sais qu’il y a des signes qui ne trompent pas. La grâce de Dieu est sur sa tête. Je sais qu’il fera de grandes choses, par la grâce divine. Donc, continue ce que tu as si bien commencé. Ne te laisse pas distraire. Quels que soient les coups de la vie, dis-toi que Dieu est avec toi. Et il passera toujours par les humains que nous sommes pour t’accompagner. Et n’oublie que je t’aime très fort. Tu as toutes mes bénédictions !
Réalisée par François Yéo
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