Bah Amadou Scotty ne lâche pas Daysie : Il lui promet une traque sans merci
Samedi 26 avril, Bah Amadou Scotty a exprimé son amertume à l’artiste Daysie. Il réclame son argent, en dénonçant le silence de la jeune femme depuis plusieurs mois. Mais il assure qu’il suit ses mouvements de près, grâce à des informateurs. «Tu as vu que tu ne peux pas vivre cachée… Les bureaux sont pour vous, sinon la rue est pour nous.
Tant que tu vas mettre ton nez dehors, moi je vais prendre soin de ça. Tant que tu respires, je vais te traquer. On est dedans, je ne te lâche pas. Toi, tu fais la disparue. Moi, je fais l’agent secret. Je vais te retrouver, je mettrai la main sur toi. Tu étais sortie pour aller faire du shopping, les gars ton vus et m’ont informé. Mais à ce moment, j’avais d’autres soucis.»
Le businessman en profite pour lire un message de Daysie qui aurait répondu à une de ses relances, il y a quelques jours : «Nous aurons l’occasion, le moment venu, de débattre de ces points de manière formelle. J’en prends acte et je n’y vois aucun inconvénient. Je me tiens prête à faire valoir mes droits par les voies appropriées.» Toute chose qui ajoute à la colère de Scotty.
«Toi, tu as l’argent des gens et c’est toi qui décide de la façon dont on doit en parler. C'est quand toi, tu vas décider du moment… Donc, il n’y a pas de discussion tant que tu n’es pas prête», dit-il, dans un rire nerveux. « Tu n’y vois aucun inconvénient, hein ? Mais ça va faire deux ans que tu as disparu de tous les radars. Tous ceux à qui tu dois disent la même chose de toi. Et tu dis que tu ne vois aucun inconvénient à te soumettre à la justice.»
Dans la nuit du samedi 27 janvier 2024, la chanteuse Daysie a perdu son magasin dans un énorme incendie à Abidjan-Zone 4. Le montant du préjudice s’élèverait à près de 500 millions de francs CFA. Pourtant, plusieurs souscripteurs qui avaient mis leur argent dans ce magasin low-cost exigent d’être remboursés. L’affaire traîne en longueur, si bien que certains d’entre eux comme Bah Amadou s’impatientent. Ils veulent récupérer leurs sous, de gré ou de force.
François Yéo
