HOMMAGE ERNESTO DJEDJE : 37 Ans après sa mort, Fabriss Atitoh veux reprendre le flambeau du ziglibithy

Depuis le décès d Ernesto Djédjé, c est un sentiment de tristesse et de désolation qui anime les fans de sa création : le ziglibithy. Cette fabrique est un chapelet de musique de l Ouest de la Côte d ivoire notamment le Tohourou et le Digba avec une gestuelle des pas de danse du Gulhè (Masque Bhété).
Ernesto Djédjé était en avance sur son temps. Il était le seul musicien de son époque à professionnaliser sa musique. Ses musiciens, les « Ziglibitiens » étaient tous des salariés, et étaient logés. Dommage qu il soit partie de ce monde avec cette dynamique le 9 juin 1983. C était un très bon compositeur qui jouait de plusieurs instruments.
« Pour la danse, je ne pourrais pas faire comme Ernesto Djédjé mais je vais faire de mon mieux. Pour le reste, nous allons nous rapprocher des personnes comme Bamba Yang et tous ceux qui ont travaillé sur le ziglibithy. Cette musique ne doit pas disparaître avec son créateur », explique Fabriss Atito.
Une femme dans le ziglibithy, pourquoi pas ?
Hayden Tchétchè à Paris

